On meurt en Méditerranée ou le long de la frontière américano-mexicaine, aux portes de l’Europe ou des Etats-Unis, pays se revendiquant de la démocratie et des droits de l’homme.
Parce que la mobilité, le droit de migrer, n’existent pas, la première inégalité vécue par un citoyen du monde est d’être né dans un pays plutôt qu’un autre.
Et si les jeunes, migrants, ne souhaitaient pas quitter leur pays définitivement ni durablement, mais simplement circuler comme d’autres jeunes du monde entier ?
Ces propos, inspirés par l’introduction de « Faut-il ouvrir les frontières ? »(*) ne peuvent résumer en trois phrases, la richesse de l’information que nous ont apporté Madame Catherine Wihtol de Wenden – CERI Sciences Po, Monsieur Patrick Gonin - Migrinter CNRS Poitiers et Maitre Christophe Pouly – avocat, membre du bureau du GISTI. Merci à nos trois conférenciers d’avoir donné de leur temps, engagement bénévole.
Plus de cent personnes présentes, public de qualité, attentif, merci à elles.
La collation de fin a permis de prolonger, même après le départ des conférenciers, ces temps d’échanges citoyens.
Rédigé par Georges Mougel - secrétaire du CID-MAHT.
Le compte rendu de la Nouvelle République.
(*) Faut-il ouvrir les frontières ? 2ème édition / Catherine Wihtol de Wenden / La bibliothèque du citoyen – Presses de Sciences Po.