Comme l’écrit André Ledoux, président de l’Entr’Aide Ouvrière, la nuit était tombée depuis longtemps déjà lorsque la place de la Préfecture a vu affluer les militants rassemblés pour cette nouvelle « nuit de la solidarité ». Et pas seulement des militants, mais aussi des salariés, des bénévoles, et nombre « d’usagers » de la douzaine d’associations à l’origine de la manifestation.
Pas de grands discours, au nom des organisateurs, Brigitte Bécard, déléguée épiscopale à la solidarité, a rappelé les revendications immédiates pour faire en sorte qu’on ne laisse plus chaque soir jusqu’à cinquante personnes à la rue (parfois davantage) :
- une table ronde entre Etat, élus, associations et usagers, « pour un dispositif d’hébergement d’urgence et d’accès au logement non-saisonnier et pérenne » ;
- et des places supplémentaires, en les réquisitionnant si nécessaire.
Plus de vingt personnes ont dormi sur cette place de la préfecture, dont une famille de 7 membres, qui ce soir là n’ont trouvé que cette « solution » comme abris.
Grand merci à tous ceux qui ont été présents à cette initiative inter-associative.
L’article sur le site de l’Entr’Aide Ouvrière
L’article de la Nouvelle République du 06 décembre.