La guerre au Moyen-Orient a des répercussions en Turquie et plus particulièrement au Kurdistan.
De nombreux enfants, orphelins ou enfants de prisonniers politiques, vivent dans la rue, sans soins, déscolarisés. France-Kurdistan travaille avec la Fondation Göç Vakfi Merkez qui accompagne ces enfants dans les villes de Diyarbakir, Van, Batman. Actuellement 2 000 enfants seulement peuvent être pris en charge, un enfant confié à une femme bénévole de la société civile reçoit 35 euros par mois.
Le président de la Fondation présent à Tours vendredi dernier, accompagné par la présidente nationale de France-Kurdistan, a décrit la situation de répression à l’encontre de la société civile : journalistes emprisonnés, assassinat du bâtonnier de Diyarbakir, villes assiégées, démocrates de l’opposition muselés voire emprisonnés, les minorités les kurdes, assyriennes, ... persécutées. Le travail des bénévoles : enseignants, éducateurs, psychologues, familles d’accueil sur des valeurs laïques et de droits universels, est devenu très difficile.
Les fonds recueillis à la soirée organisée vendredi dernier par Solidarité France-Kurdistan 37 seront remis à la fondation.
Tous tournés vers la paix dans le creuset des cultures au Moyen-Orient, en France et ailleurs. C’est la réponse à la terreur, la guerre, le racisme. Là où veulent nous entraîner les forces les plus rétrogrades, Daesch, mais pas seulement.
Proposé par Josette Blanchet pour Solidarité France-Kurdistan 37.
Pour information la Fondation Göç Vakfi Merkez fait partie de la Fondation Anna Lindh.